Le jeudi 4 décembre 2014, Baptiste Brun, membre du Crab, donnait une conférence à la Maison rouge dans le cadre du séminaire animé par Barbara Safarova. Vous trouverez la vidéo de cette intervention en cliquant sur l'image ci-dessous. Il s'agissait de faire un point sur la mode dont l'art brut est aujourd'hui l'objet.
"Hans
Prinzhorn n'aurait pu voir Adolf Wölfli sans ses accointances avec la
génération des peintres expressionnistes allemands, ni Harald Szeemann
Heinrich Anton Müller sans l'action vivifiante du regard et de la
manière de Tinguely. Aujourd'hui, les nouvelles formes qu'on apparente à
l'art brut - qu'elles soient contemporaines ou issues du passé - sont
repérées et étiquetées par un regard littéralement actuel. Il en est
ainsi des réflexions relatives à la performance ou à la photographie
supposée "brutes". Provoquons : les travaux d'Horst Ademeit ou de
Georges Widener seraient-ils invisibles voire sans intérêt sans le
travail du couple Becher ou de On Kawara ? Quoi qu'il en soit, si l'art
brut pensé par Dubuffet reste opératoire aujourd'hui comme pensée de
l'art, c'est en restant un véritable révélateur des conditionnements du
regard dans le champ de la culture, hier comme aujourd'hui."
par Baptiste Brun
Actuellement boursier postdoctorant au Centre allemand d'histoire de l'art à Paris et enseignant à l'Ecole du Louvre, Baptiste Brun est membre du Crab (Collectif de réflexion autour de l'art brut). Le livre issu de son travail de thèse De l'homme du commun à l'Art Brut : Dubuffet face au paradigme primitiviste paraîtra en 2015 aux Presses du Réel.
Actuellement boursier postdoctorant au Centre allemand d'histoire de l'art à Paris et enseignant à l'Ecole du Louvre, Baptiste Brun est membre du Crab (Collectif de réflexion autour de l'art brut). Le livre issu de son travail de thèse De l'homme du commun à l'Art Brut : Dubuffet face au paradigme primitiviste paraîtra en 2015 aux Presses du Réel.
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